Actuellement, construire une maison ne se limite plus à appeler le maçon du coin pour faire le plan et les devis. Désormais, cette pratique est plus « professionnalisée ». Les propriétaires ont désormais le choix entre avoir recours à un constructeur professionnel, un architecte ou encore un entrepreneur. La rémunération, les services, mais également les conventions à signer diffèrent d’un constructeur à un autre. Le point.
Le CCMI pour le constructeur
La majorité des propriétaires font appel à ce type de constructeur dans la mesure où elle parait la plus abordable, mais également la plus simple au niveau de la procédure. Comme toute construction digne de ce nom, tout commence par la conclusion d’un contrat. Si le propriétaire fait appel à un constructeur, ce dernier lui fera signer un CCMI ou un contrat de construction de maison individuelle. Le CCMI peut se présenter sous deux formes, avec ou sans plan. Ce type de contrat est régit par une loi assez ancienne, celle de 1990 sur les constructions immobilières. Cette règlementation détermine tous les paramètres que les cocontractants devront respecter lors de la signature du CCMI. En règle générale, le contrat doit comporter des stipulations en matière de règlement et de modalité de paiement, des clauses sur la juridiction à saisir en cas de litige, mais également les droit et obligation de chacun.
Un architecte, pour plus de liberté
L’inconvénient des CCMI réside dans le fait qu’elle donne une assez grande marge de manœuvre au constructeur, surtout lorsque le contrat est fourni avec des plans. Pour une personne souhaitant effectuer une construction spécifique, il est recommandé de faire appel à un architecte. Ce dernier, plus soucieux des goûts du clients lui assistera juste dans l’élaboration de ses plans sans lui imposer une forme spécifique. Les architectes sont jugés plus professionnel dans la mesure où, avant de choisir une entreprise spécifique, il effectue une mise en concurrence entre eux et choisi le moins disant, mais surtout, le plus compétent.